« Les mains en évidence, & plus un geste ! » INTRIGUE OFFICIELLE

Sujet privé entre la famille Miles & Antoni Coleridge.
Il n'y a pas d'ordre de passage, sont principalement demandés Landon, Graig & ensuite Antoni.
Toutefois, le reste de famille Miles est autorisé à poster un ou deux RP pour la vraisemblance du récit.
De plus, ce topic est en lien direct avec « Les mains en l'air, vous êtes en état d'arrestation ! » & « Veuillez nous suivre sans résistance s'il vous plait... ».

Autour de 10:23, un mercredi. La famille Miles se réveille petit à petit.
La météo est agréable mais avec beaucoup de vent pour une journée d'été.

Invité

[J'aime beaucoup le autour de 10:23 xD c'est très paradoxal!]

Pour une fois, Landon s'était réveillé tôt. C'était très bizarre venant de lui qui vénérait habituellement les grasses matinées! A neuf heures tapantes, le jeune homme avait sauté de son lit et s'était précipité dans la salle à manger de sa grande maison, en prenant bien soin de faire du bruit dans l'escalier pour réveiller ses frères et soeurs. Il adorait faire chier son monde... Il avait ensuite ouvert tous les placards de la cuisine avec fracas car, bien qu'habitant ici depuis plus de 20 ans, il ne savait toujours pas où se trouvaient les choses car il ne rangeait pratiquement rien. Il s'empara d'un bol, y versa une bonne dose de lait, vida la moitié d'un paquet de céréales, se servit un verre de jus d'orange et avala tout ça en vitesse.

Quand il eut fini ce copieux mais rapide petit déjeuner, il fonça dans la salle de bain et s'enferma à clé. Il était près de neuf heures quinze. Landon prit tout son temps, comme chaque jour. Il prit un long bain bouillant, s'habilla avec soin, se rasa de près, coiffa ses cheveux blonds, et resta silencieux et de marbre face aux exclamations de son frère Craig qui voulait à tout prix qu'il libère les lieux pour prendre sa place.

Vers dix heures vingt, le blondinet consentit enfin à sortir de la pièce. Il sentait bon et avait une allure impeccable. Devant lui s'annonçait une journée merveilleuse. Le soleil brillait haut dans le ciel, et le vent qui soufflait fort ne saurait lui gâcher son été.

Il s'avança près de son petit frère Craig et lui ébouriffa les cheveux en rigolant.

Salut p'tit frère! Merveilleuse journée n'est ce pas?

Oui c’est une merveilleuse journée pour toi étant donner que tu as déjà fait chier ton monde !

Quoi tu comptais me voir a poil ?

Invité

Landon ricana lorsque son frère se dégagea de lui. Il ne niait pas que ses relations avec son frère étaient mauvaises, voire quasi-inexistantes... Depuis qu'il avait couché avec la petite amie de son ex-meilleur ami, Craig ne le voyait plus comme avant. Il s'attendait toujours au pire de la part de Landon. D'ailleurs, ce dernier se demandait si il ne savait pas à propos de la drogue qu'il consommait de temps en temps... Craig, quant à lui, était presque un garçon modèle. Même si il n'était pas très bavard, il était franc et honnête, préférait toujours le bien au mal... Landon se demandait comment ils pouvaient être dans la même famille!

Exactement! J'adore ça.... S'exclama t-il sournoisement pour répondre à sa question.

Craig se dirigea vers la salle de bain et Landon en profita pour envoyer quelques messages de son portable. Il n'avait rien à faire pour le moment et pouvait donc prendre tranquillement son temps. Lorsque Craig sortit même pas dix minutes après, il lui lança un réplique en rigolant. Landon se demandait comment son frère pouvait passer si peu de temps dans une salle de bain... C'était vraiment inconcevable pour lui... Et ses cheveux longs, comment Craig pouvait les supporter??

Eh, le monde ne tourne pas autour de ton nombril... Répondit il.

Il le rejoint quelques secondes plus tard.

Tu as prévu quelque chose aujourd'hui? Avec la famille Cooper par exemple? Lui demanda t-il avec ironie.

Landon savait que Craig était proche de Chloé et Matthis.

Et toi ? Tu a prévu quoi ? Un plan cul avec Nessa, par exemple ?

Invité

Landon se doutait que son frère Craig allait faire une allusion de ce genre... Il passait en effet pas mal de temps avec Nessa Weawer, l'ancienne petite amie de Matthis, mais ce n'était qu'une histoire de coucherie. Ils sortaient parfois ensemble au centre commercial, au cinéma ou au parc d'attraction mais n'éprouvaient apparemment pas de sentiment amoureux l'un envers l'autre. Ce n'était que de l'attirance physique, et ça convenait parfaitement à Landon qui avait déjà quelqu'un d'autre en tête, une fille sur qui il avait réellement flashé, autant pour son comportement que son physique....

Peut être, ce serait envisageable... Répondit il d'un ton narquois.

Il savait qu'il dégoûtait son frère quand il faisait allusion à sa relation avec Nessa. Mais Landon savait qu'une fois de plus, Craig avait juste détourné la conversation. Il n'aimait pas parler de sa relation avec Chloé qui s'avérait, disons, compliquée... Landon aimait taquiner son frère sur ce sujet. Il aurait également aimé en savoir plus mais Craig restait muet comme une tombe.

Mais ma relation avec elle est claire au moins... Lança t-il avec plein de sous-entendus.

Landon s'échappa ensuite de la cuisine pour s'affaler sur le canapé du salon. Il alluma la télé et se mit à zapper tranquillement.

Bah oui, sa ne m’étonne pas de toi ça !

Vas-y continuer a faire chier ton monde. Tu sais faire que ça de toute façon, et puis qu’est-ce qui te dit que ce n’est pas claire avec Chloé ? Tu n’es presque jamais à la maison et tu t’en fous complètement de nous. Je parie que je pourrais crever dans dix minutes tu n’en aurais rien a foutre. Alors viens pas faire chier en parlant de Chloé car franchement tu sais que dalle !

Aujourd’hui, Antoni s’attendait à une journée de plus ennuyante. Il avait prévu de s’ inviter chez une bonnes parties des commères d’ Eagle Rock histoire de se faire des contactes. Cela valait bien la peine d’ avoir une réputation à Chicago, ici tout cela ne servait à rien. Antoni devait tout reprendre à zéro. Eagle Rock était une nouvelle ville avec des règles que Antoni n’ aurait aps cru aussi compliqué… C’ était des histoires de coucheries à droite et à gauche, de trahisons… Tout ce qu’ il avait lu lui semblait digne d’ un épisodes des feux de l’ amour. Un épisode ? Non, carrément une saison entière. Jamais Antoni ne s’ était sentit aussi déboussolé, il aimait la foule, mais là il y avait trop… Il falalit procédé de manière beaucoup plus organisé. Antoni avait décidé de repartir toutes les habitants d’ Eagle Rock en plusieurs catégorie, il ne s’ était pas foulé… Il avait préféré commencé par les jeunes d’ abord. C’ est ainsi qu’ il avait posé le dossier de la famille Miles en haut de la pile. Il était allongé dans son lit en train de le feuilleter, une première lecture pour voir les grosses lignes quand l’ agent du F.B.I. qu’ il avait brièvement rencontré hier pour se partager des dossiers étaient vu dans sa chambre. L’ agent du F.B.I. économisait ses mots. Antoni se souvenait de chaque syllabes qu’ il avait articuler, comme si Antoni était trop stupide pour comprendre : Un coups de fils anonymes nos a donné les noms de London & Craig Miles, ainsi que d’ une certaine Trinity… On a un mandat d’ arret et une perquisition ! Vous bougez?

Ni une, ni deux, Antoni avait bougé. Il était déjà habillé depuis longtemps. Un simple jean et une chemise blanche, surmonté d’ un vieux blouson de cuir qu’ il ne quittait jamais. Le cuir était un objet de mode indémodable dont l’ homme ne pouvait se passer. Antoni n’ avait pas vraiment eut le loisir de discuter avec l’ agent du F.B.I. Antoni avait pris le dossier de Graig et London Miles pour le lire dans la voiture, histoire de se faire une idée du personnage. Une idée très vague car quelques minutes plus tard, Antoni claquait la porte de la voiture et découvrait la maison des Miles. Il découvrait aussi une voiture de la police d’ Eagle Rock. Il fallait bien collaborer avec la police local. On n’ allait pas interroger les suspects dans un motel… Antoni, plus sociable et moins hautain que le FBI salua ses collègues d’ une poignée de main. Il fit même connaissance avec un Berger Allemand du nom de Filou qui allait surement se révéler utile. Antoni demanda au F.B.I. avec un grand sourire si ils avaient l’ habitude des jeunes junkies. La réponse fut non. L’ officier sauta sur l’ occasion pour dire qu’ il fallait mieux le laisser faire. Il avait l’ habitude. L’ agent du F.B.I. acquiesça, il ne comptait surement pas rester en retrait pour autant. Mais, Coleridge connaissait son job, non ? On allait le savoir tout de suite.

D’ un pas décidé, Antoni marcha dans l’ allée des Miles. Il se fit le réflexion qu’ il aurait bien aimé avoir une maison comme ca. Malgré la mort de leurs parents, la maison semblait toujours aussi bien entretenu, ce qui était tout à l’ honneur des enfants Miles. Antoni n’ était pas là pour une visite guidé. Il jeta un coup d’ œil derrière lui. A sa droite se tenait l’ agent du F.B.I., et à sa gauche deux officiers de police en uniforme. Côté discret, c’ était foutu… Antoni sonna à la porte. Il avait un mandat pour rentré mais vu qu’ il entendait la télé gueulé, il y avait quelqu’un qui allait leur ouvrir la porte. Cela ne servait à rien de précipiter les choses.

Invité

Landon esquissa un grand sourire quand la première remarque de son frère Craig parvient à ses oreilles. Depuis le temps qu'il habitait ici, ses frères et soeurs commençaient à le connaître sur le bout des doigts, mais jamais à le comprendre. Ils le trouvaient immature, trop décontracté, paresseux, mesquin... Bref, c'était une sorte de vilain petit canard dans une famille honorable et aimée de toute la ville...

Landon continuait de s'amuser avec la télé et la télécommande quand Craig lui fit une remarque très désagréable sur son attitude avec ses frères et soeurs. Là, c'en était trop pour lui, jamais il ne tolérerait de telles accusations. Il tourna la tête vers son frère qui s'en allait vers la cuisine. Après quelques secondes de réflexions, il se leva, laissant la télé allumée et se planta juste devant son frère, le regardant dans les yeux.

Comment tu peux dire ça? Tu as réellement l'impression que je me fiche de vous, que vous ne m'intéressez pas? Jamais je ne vous laisserez tomber... Tu ferais mieux de la fermer au lieu de dire des conneries pareilles.

Landon était réellement énervé qu'on puisse le juger aussi mal... Il allait partir s'enfermer dans sa chambre quand la sonnette d'entrée retentit. Il s'avança vers l'entrée et d'un geste agacée, ouvrit la porte. il resta stupéfait devant les personnes qui lui faisaient face: trois membres de la police et un du FBI. Il fronça les sourcils et demanda:

Qu'est ce que vous voulez?

Je ne dis pas de conneries… Simplement ce que je pense. Désolé de dire ça hein, mais en te voyant c’est l’impression que tu nous donnes ! Des fois on dirait que tu ne vois que toi et tes amis. Je crois que je ne suis pas le seul à le penser, et en plus tu ne vois même pas que tu fais du mal à Colleen en de disputant avec elle !

Qu’ est ce qu’ Antoni voulait ? Là, maintenant, tout de suite, il avait une envie irrépressible de caféine. Cela lui venait comme ca, il lui suffisait de voir une cafetière comme celle de la cuisine pour avoir envie d’ en boire une tasse. Antoni était un accro, mais pas à la drogue, en tout cas à une drogue légal. Cela fessait toute la différance. Le regard qu’ il sentit posé sur lui n’ avait rien d’ agréable. L’ agent du F.B.I. l’ observait, prêt à lui taper sur les doigts au moindre problème. Et la tête de Landon Miles vu rejoint par celle de Graig, son jeune frère. Il ne se sentait pas mal à l’ aise pour autant. Il supportait bien la pression, il aimait ca. En bon flic, Antoni sortit de la poche intérieur de son blouson sa carte, il fut imité par ‘l agent du F.B.I. celui-ci eut la courtoisie de se présenter après qu’ il eut annoncé :

- Officier Coleridge. Police de Chicago.

Sans quitter des yeux, les frères Miles. Antoni rangea sa carte, un geste mécanique qu’ il avait déjà exécuter des centaines de fois. Il savait pertinemment qu’ il pouvait arrêter les frères Miles sur le champs, mais si il le fessait on les relâcherait aussitôt. Antoni n’ était pas un flic zélé, il aimait faire les choses dans l’ ordre. Perquisition d’ abord. C’ était peut être malsain, mais Antoni aimait bien fouiller dans les affaires des autres, c’ était toujours la meilleure option pour bien connaître les gens. Une manière de se mettre à leur place. Antoni était toujours sur le paillasson, il n’allait pas y rester toute la journée. Il jeta un coup d’ œil dehors et aperçut plusieurs voisines le nez collé au fenêtre. Dire qu’ a New York, on pouvait défoncer une porte sans que cela provoque le moindre émoi… Antoni sourit poliment et demanda :

- Le mieux serait qu’ on discute à l’ intérieur.

A ce moment là, l’ agent du F.B.I. intervient. Et pendant ce temps là, nous allons procéder a une perquisition. Antoni le regarda de travers, y avait il quelque chose de compliqué dans le « je procède à l’arrestation »… Il grogna intérieurement, collaborer avec des flics comme ca allait être plus compliqué dans la pratique que la théorie. Il n’en laissa rien paraître. Il laissa l’agent du FBI poser le mandat de perquisition contre le torse de Landon Miles puis le poussa légèrement pour rentrer. Qu’ est ce qu’ un gringalet pouvait faire quand quelqu’un voulait passer ? Rassurez vous, vu la carrure de l’ agent du FBI il n’ eut aucune bousculade. Antoni aussi allait rentrer, il voyait bien que les Miles avaient l’ air surpris et mal à l’ aise, en soi ce n’ était pas très suspect. Antoni ne fut pas le deuxième agent dans la maison de Miles, il sentit quelque chose frotté contre sa jambe. Par reflexe, il se pencha et s’ écarta légèrement, suffisamment pour que le dénommé Filou. Agent de la police canine, se glisse entre ses jambes et à l’intérieur de la maison. Le cabot était tout content et une fois à l’ intérieur il se mit à aboyer. Inutile de dire que préciser que ce chien saurait trouvé de la drogue, peut importe où. Plus sérieux que jamais, Antoni regarda Londan & Graig :
- London Miles, Graig Miles… Etes vous en possession de drogue ?

Invité

Landon se posait des tas de questions. Une perquisition? Mais pour quoi faire? Qui les avait dénoncé? Qu'est ce que les flics espéraient trouver ici? Il espérait que ce n'était pas pour lui. Sa famille ignorait tout de ses problèmes. Si ils découvraient quelque chose, toute la ville serait bientôt au courant, et la réputation de Landon à quoi il tenait tant serait anéantie...

Il lança un regard morne sur l'insigne de police de l'officier... Coleridge, jamais entendu parler de ce nom.... C'était un cauchemar non?! Landon nageait en plein cauchemar. Dans quelques minutes, il se réveillerait en sursaut, en sueur, et tout redeviendrait normal. Mais non, Les policiers qui se tenaient devant lui possédaient bien une arme, uniforme, et un mandat officiel....

Malgré la situation dramatique, Landon fut assez amusé par les policiers. En effet, l'agent du FBI et l'officier Coleridge ne semblaient pas s'entendre à merveille. Si il n'était pas aussi tourmenté, il aurait éclaté de rire à la vue des regards qu'ils se lançaient.

En revanche, ce qui l'amusa beaucoup moins, c'est le mandat que lui colla l'agent du FBI sur le torse. Il détestait qu'on le brusque, qu'on le commande. Il était riche, jeune, populaire, influent, alors l'autorité, il détestait ça et avait du mal à s'y soumettre... Il grimaça simplement, se retenant de riposter.

Quand la question de l'officier parvint à ses oreilles, Landon vit ses soupçons se confirmer. Ils étaient bien là pour lui. Quelqu'un l'avait donné, mais qui? Qui était au courant de ses affaires louches? Il ne l'avait pourtant confié à personne et s'était montré discret..

De drogue? Absolument pas. On a vraiment l'air de drogués? Demanda t-il d'un ton on ne peu plus sérieux.

Landon ne consommait que peu de drogues, et il n'était pas assez fou pour en porter sur lui, ou en cacher dans son armoire à médicaments.... Par contre, il trafiquait pas mal, ça oui.

Si vous pourriez faire arrêter d’aboyer ce chien sa m’arrangerait. Je tiens pas à ce que mes sœurs soient réveiller à cause de ce stupide sac à puces !

Antoni était à mille lieux de se soucier de la réputation de Landon. Ce n’ était pas son problème. Il avait hâte de voir le chien à l’ action pour voire à quel genre de trafiquant il avait à faire. La curiosité. Encore & toujours. Antoni n’ allait pas montrer son arme de fonction qu’ il portait en bas du dos, il était flic, pas shérif. Mais son insigne et tout le reste était bien vrai. On n’ était pas dans un mauvais rêve, c’ était la réalité. Dommage pour les Miles. Antoni sourit à la question de Landon. Celle-ci essayait de reprendre en main les choses, ca n’ allait pas durer longtemps. Antoni savait y faire dans ce genre de discussions. Très sérieusement, il répondit à Landon.

- Ce n’ est pas la question que j’ ai posé.

En effet, Antoni avait demandé si ils étaient en possession de drogues, pas si ils avaient l’ air de drogué. Les apparences, il s’ en fichait ce n’ était pas son problème. Tout ce qu’ il voulait c’ était des faits à marquer dans son rapport. Possession de drogue, ou non ? Antoni remarqua que Graig Miles étaient très différant de son frère. Il sembla faire face plus difficilement à la présence de tant de fils. Ou alors…. C’ était juste à cause du chien ? Ce qu’ il allait répondre n’ allait pas vraiment aider les Miles à se détendre.

- Si il aboie, c’ est qu’ il flaire quelque chose… et ce n’ est pas des truffes.

Comme Antoni n’ était pas aussi méchant qu’ il en avait l’ air. Il hocha la tête quand il appris que le sœurs Miles étaient encore au lit. On allait les réveiller et les interroger, peut être même les faire venir au poste. Antoni donna quelques ordres à un collègue : Allez les réveillez et expliquez leur la situation.
Cela tombait bien, Graig ou Miles n’apprécieraient peut être pas qu’ on colle tout sur le dos de leur sœur. Il le ferait pas… enfin, on verra tout ca. Antoni fit quelques pas à l’ intérieur de la maison et designa la table de la main. Autant discuter assis, la perquisition pouvait durer un moment, cela dépendait si ils planquait bien leur magouille ou non.

- Voila comment on fais, on s’ assoit. Vous répondez à quelques questions pendant la fouille.

Il se tourna particulièrement vers Graig :

- Vous n’insultez plus un officier de la police, qu’il soit à 4 pattes ou non… En bref, vous nous laissez faire calmement notre travaille & il n’aura pas de problème.

Il regarda tour à tour Landon & Graig :

- Vous répondez à toutes mes questions et pas par monosyllabes…

De toute manière, Graig et Landon n’ avait pas vraiment le choix. Pour l’ instant l’ avocat n’ était pas requit, ils n’ étaient pas en état d’ arrestation.

- Depuis combien de temps vivez vous ici ?

Invité

Landon adoptait un air assez grave. Ses traits étaient tirés, ses sourcils toujours froncés, son regard plus que noir. Ses mains étaient dans ses poches mais ses poings se resserraient de seconde en seconde. Il n'aimait pas beaucoup l'attitude de l'officier Coleridge. Ce flic avait sonnait tout simplement l'impression de ficher d'eux... Landin avait l'impression que chacun de ses mots avaient pour intention de blesser ou de rabaisser les deux frères Miles.

J'ai répondu à votre question. Qu'est ce que vous ne comprenez pas dans les deux mots Absolument pas?

Lorsque Craig insulta légèrement le chien de l'officier, Landon faillit lever les yeux au ciel. Mais il se retint à tant. Son imbécile de frère ne pouvait pas s'empêcher de faire des gaffes... En plus, il aimait bien les chiens, une des seules sortes d'animaux qu'il pouvait supporter. Il les trouver redoutablement intelligent, celui de l'officier semblait également être doté de cette qualité, pour leur plus grand malheur...

Vous avez vraiment besoin de les réveiller? Demanda t-il lorsque l'officier lança l'ordre de mettre au courant ses deux soeurs.

Landon pensait qu'elle devait être réveillées depuis longtemps avec tout le raffut que faisait non seulement le chien mais aussi les policiers qui retournaient la maison. Mais il préférait qu'elles restent en dehors de tout ça. Premièrement parce qu'il pensait qu'elles n'avaient absolument rien à cacher. Et ensuite parce qu'il savait qu'on allait l'arrêter dans les prochaines minutes, il ne voulait pas qu'elles le voient menottés.

Landon suivit l'officier Coleridge dans le salon, la pièce la plus proche du hall. Il s'assit autour de la table qui occupait cette pièce et croisa les bras.

On a tous toujours vécu ici. Nos parents se sont installés un peu avant la naissance de Colleen, notre soeur aînée, il me semble...

Il attendit l'approbation de son frère.

Ce n’est pas un officier mais un simple chient intelligent qui fait ce qu’on lui demande ! Et soyez bien content que ce n’est pas vous que j’ai insulter officier Coleridge ! ‘Calmement notre travaille’ ? En plus vous, vous fichez de nous. Vous êtes entrain de retourner toute la maison et réveiller nos sœurs et après vous dites que vous faites votre travaille calmement ! Non mais oh ! Vous l’avez trouver ou votre plaque dans une poubelle ?

J’imagine que sa va prendre toute la journée…

Antoni Coleridge fixa des yeux Landon. Il ne comptait pas baisser le regard. Ce genre de geste était hors de question, cela fessait longtemps qu’ Antoni ne se laissait plus intimider. Depuis qu’ il avait une plaque en fait. Il ne répondit pas à la provocation de Landon des gamins comme ca, il en voyait des tas… Il n’ allait pas jeter de l’ huile sur le feu. Il pouvait aisément comprendre qu’ il était perçu comme un étranger. C’ était normal, il en n’ était un.
Si on avait besoin de réveiller leurs sœurs ? Antoni hocha la tête, il ne voulait pas que l’ une d’ elles prennent peur. Et puis la perquisition concernait tout le monde.

- Si je demande qu’ on le fasse, c’ est que je juge cela nécessaire.

Antoni ne comptait pas s’ attarder la dessus. Que Landon se sentent gêné de ses conneries, ce n’ était pas son problème. Il ne comptait pas trainer les filles Miles en justice, mais dans tous les cas elle seraient interrogé, c’ était une formalité. Antoni préféra rester débout, comme ca, il voyait les hommes effectuer leur travail. Certains ne se montraient pas du tout délicat avec les affaires des autres. Antoni n’ aimait pas ca, mais il n’ en pipa mot. Surtout que l’ agent du FBI était parmi eux. Antoni aurait aimé poursuivre calmement l’ interrogatoire mais Graig devait vraiment avoir peur de ce chien. Antoni leva les yeux en l’ air, il était agacé, mais plus que cela, il ne voulait pas Graig s’ enfonce tout seul, il y aurait suffisamment de charge retenu contre lui. Il ne se vexa pas de la remarque de « plaque trouver dans la poubelle », mais il fusilla Graig du regard. Bien décidé à remettre cet ado à sa place.

- Je me ficherais de vous, vous seriez déjà au poste pour outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Alors maintenant vous baissez d’ un ton et vous y mettez du votre. C’ est dans votre intérêt.

Finalement ce n’ était pas Filou qui allait mordre mais, l’ agent Antoni Coleridge. Au début, il aurait pensé que le plus vieux serait l’ ados rebelle mais finalement non, c’ était Graig qui piquait sa crise. Ses réflexions commençaient sérieusement à la pomper. Il avait autre chose de prévu pour la journée peut être… ?

- Ca peut aussi prendre des années…

Sous entendu des années en taule. Ca y est Graig avait finit sa crise ? Antoni se re-concentra sur Landon, celui-ci pouvait toujours attendre que son frère donne sa version des faits, il ne semblait pas enclin à discuter. Antoni enchaina.

- Aucun problème avec le voisinage ?

Question anodine qui n’ était pas sans arrêt pensé concernant une autre enquête… Antoni attendit une réponse jusqu’ a ce qu’ ils entendaient des aboiement puis qu’ un officier en uniforme vienne déposer un sachet de poudre blanche sur la table. On était dans la cuisine, mais ce n’ était pas de la farine. Antoni leva un regard interrogatif auprès des deux jeunes. Il n’ était même pas surpris.

devais pas

Nous venons faire une perquisition chez vous & un mandat d'arrêt a été lancé contre vos frères. L’agent Coleridge veut vous interroger.

« Vous auriez pu me prévenir plus tôt que vous
viendriez, monsieur l'agent. J'aurai pu être plus
présentable que ça. »

« La police ne sait même plus faire son travail lui-
même, il lui faut des chiens, maintenant. »

« C'est quoi, ça ? Je peux savoir de quoi
mes frères sont accusés, au juste, agent
Coleridge ? »

HJ

Ca y est Antoni se rappelait pourquoi il était toujours célibataire à son âge. Une femme s’ était chiante. Il n’ avait jamais eut beaucoup de patience avec elle. Et là, Rain lui tapait sur le système. Un café, il voulait un café. Si il lui demandait d’ aller chercher un café, à coup sure, il allait se faire huer alors il s’ abstient. Son envie de caféine pouvait attendre. Rain lui demanda ce que c’ était que ce sachet de poudre blanche :

- Posez la question à vos frères, c’ est pas venu tout seul… & je doute que cela soit de la farine !

Rain, lui posait des tas de question, Antoni ne répondait plus que par monosyllabes. Il montra son agacement d’ un profond soupir. Heureusement, le mandat de perquisition arriva. Ce coup ci, il pouvait vraiment tout mettre en bordel. Luke tendit le mandat à l’ ainé des frères. Il expliqua l’ évidence même :

- Là, on va vraiment tout fouillez, de la cave jusqu’ au grenier… Si il y a d’ autres paquets de ce genre : on les trouvera.

Antoni avait noté que la tenue de Rain laissait à désirer. C’ était une gamine qui portait des tee shirt trop grand pour elle, c’ était pas grave, mais Antoni n’ allait pas l’ embarquer comme ca, il pourrait mais non. D’ habitude, Antoni laisse les futurs arrêtes assisté à la perquisition de leur maison. Ca leur permet de voir ô combien les charges vont être lourdes devant le juge, mais là… Il avait à faire à des gamins, d’ une il ne voulait pas de rébellion, de deux, ca pouvait être dure pour les Miles de voir la maison de papa maman saccagé.

- Je vous laisse le choix, première possibilité, vous laissez mes collègues faire tranquillement leur boulot et nous on va parler de tout ca on commissariat. Au calme. Ou deuxième possibilité, vous opposez de la résistance et je vous embarque pour entrave aux forces de l’ ordre.

Antoni leur laissait le choix, c’ était vite dit… Parler de tout ca au commissariat, il ne fallait pas être dupe, c’ était bien les arrêter ! Antoni devrais aussi arrêter Miles, la drogue était chez elle ! Pour l’ instant, rien ne lui disait que ce n’ était pas elle la trafiquante, mis à part ses sources. Antoni se tourna vers Miles :

- Je vous laisse remonter vous changer… Il restera à la porte.

Antoni désigna l’ agent qui avait emmener Rain devant lui, il n’ allait pas assister à son changement de tenu ! Il resterait juste devant la porte.

Vous n’avez cas goûter afin de définir ce que c’est. Au moins comme ça vous serrez sur et certain de bien pouvoir nous embarquer au lieu de retourner la maison comme ça !

Et c’est à ça que consiste votre boulot ? Il y a des centaines de meurtriers qui courent dans les rues et vous venez ici pour ça ?!