Colleen ? Ben oui, qui d'autre ?! [finish]

Madame Tiggs s’était levée tôt ce matin. Aujourd’hui elle devait faire visiter l’une des maisons d’Eagle Rock à un client. Comme toutes les autres, c’était une belle maison, lumineuse, avec un jardin et de nombreuses pièces. Pour s’assurer que tout soit en ordre, Mme Tiggs fit un petit tour dans chacune des chambres, dans le salon, la cuisine, la salle de bain ainsi que dans le reste de la demeure. Lorsqu’elle eut terminé, il était dix heures pétantes. Son client ne devrait donc pas tardé. Une grand sourire se dessina sur ses fines lèvres lorsqu’elle entendit la sonnette retentir. Elle alla donc ouvrir, pressée et enthousiaste.


« Bonjour Mlle Miles, je suis heureuse de vous voir. » dit-elle en accompagnant son hôte dans la maison. Puis elle jeta un coup d’œil aux nombreux papiers qu’elle avait entre les mains.
« Donc si je résume bien, vous êtes né(e) le 15 mai 1983 ce qui vous fait 25 ans. »

Comme à son habitude, Mme Tiggs commença la visite dans la joie et la bonne humeur. La jeune femme était réputée pour faire signer de nombreux contrats grâce à ses méthodes de travail, elle n’avait donc pas l’intention d’en changer. Après quelques commodités d’usage et la visite du rez-de-chaussée, l’agent immobilier ne put s’empêcher de poser quelques questions. Après tout quel mal y avait-il a ce qu’elle s’informe si cela pouvait aider à ce qu’elle comble plus facilement les désirs de ces clients. Elle resta cependant prudente afin de ne pas paraître trop indiscrète.


« Sans vouloir être indiscrète, qu’est ce qui vous a poussé à déménager ? » demanda-t-elle avec un fin sourire ?

- Mes parents sont morts il y a quelques mois de cela, étant la plus âgée des enfants, il a fallu que je les prenne à charge pour éviter qu'ils ne soient dispersés dans des foyers. Pour cette raison je reviens à Eagle Rock puisque la maison familiale est largement plus grande que mon petit appartement. »

« Hum, d’accord. Et, avez-vous déjà eu des problèmes de voisinage ? »

« A vrai dire, je n'étais presque jamais chez moi lorsque je vivai seule, donc les voisins n'ont pas eu beaucoup à me reprocher. Lorsque j'habitai encore chez mes parents, il m'est arrivé d'avoir des ennuis, mais que voulez-vous, j'étais jeune ! Avec les nouvelles responsabilités auxquelles je dois faire face, croyez-moi, mon comportement a changer. »

« Vous savez, Eagle Rock est un quartier chic et la vie n’y est pas donnée. Etes-vous sûr(e) de pouvoir joindre les deux bouts facilement ? »

« Ne vous en faites pas pour moi, mes parents ne nous ont pas laissé sur la paille, en plus de cela, dois-je vous rappeler que je suis propriétaire d'une boîte de nuit ? De nos jours ce commerce rapporte énormément vous savez. »

« Étiez-vous au courant que deux femmes sont mortes il y a quelques temps ? Je ne devrai sans doute pas vous le dire d’ailleurs. Je suppose que c’est mauvais pour mes affaires. Mais c’est tout de même étrange, il paraît que la police est en plein brouillard ! »

« Oui, je les su par le biais de ma soeur. C'est une bien tragique histoire. Mais rassurez-vous, cela ne m'empêchera pas de revenir. Il en faut plus pour me faire peur... »

« Enfin je peux vous rassurer, c’est un quartier sûr malgré tout. Êtes-vous du genre à poser 36 alarmes de sécurité par peur de vous faire cambrioler ? »

« A mon avis, il n'a pas dû beaucoup changer depuis un an. Oh, disons que je suis du genre à me méfier des gens, mais que j'aime bien faire fasse à celui qui m'agresse. De toute manière, mes parents avaient déjà prit leurs dispositions à ce niveau là. »

« Je connais une femme dont la nièce a bien faillit mourir à cause d’un incendie. C’est plus fréquent qu'on ne le croit. J’espère que vous n’êtes pas tête en l’air. Les accidents arrivent si vite. »

« Oui... Je suis un peu comme mon père, maniaque, j'aime à m'attarder pour être sûr de n'avoir rien laisser au hasard, certain prendront cela pour un défaut, moi je pense qu'à partir du moment où cela sauve la vie d'une ou plusieurs personnes, c'est une qualité. »

« Méfiez-vous aussi si vous organisez des fêtes ou même de grandes réceptions. Non seulement les voisins se plaignent vite, mais en plus les choses se passent rarement comme on le souhaite… »

« Je pense que cela sort de vos compétences. Je n'ai pas énormément de temps devant moi, alors si nous pouvions en venir au fait. Si vous voulez tous savoir, durant un an, j'ai été une citoyenne exemplaire, qui s'excusait auprès de ses voisins lorsqu'elle faisait trop de bruits, ne les réprimandait pas lorsqu'ils s'engueulaient trop forts, j'ai été la meilleures écologiste possible, il ne m'est arrivé aucun malencontreux accident et j'ai été d'une très grand patience avec la concierge de l'immeuble, qui soit dit en passant, était aussi curieuse que vous... »

Mme Tiggs n’écouta la réponse de son interlocuteur que d’une seule oreille. Elle avait porté son attention sur les marches que tous deux étaient entrain de monter. Elle devait bien avouer que sa curiosité venait de prendre le dessus et qu’elle n’était plus très professionnelles. Mais qu’importe cela faisait bientôt 10 ans qu’elle était ainsi. Elle entama la visite du premier étage en présentant les pièces une par une. Comme tout bon agent immobilier qui se respecte elle ne manqua de montrer la maison sous son meilleur angle, tout en restant honnête cependant. Entre deux pièces, Mme Tiggs ne put s’empêcher de continuer son interrogatoire.


« Et, vous avez l’intention d’emménager seul(e) à Eagle Rock pour commencer une nouvelle vie ou connaissez-vous du monde dans le coin ? »

« Comme je vous les dit plus haut, je retourne dans la maison familiale où habitent déjà mes frères et soeurs, tous plus jeunes que mois. Je ne serai pas seule et je serai en bonne compagnie, enfin, je l'espère... »

« D’accord. Et des animaux de compagnie peut-être ? »

« Oui, j'ai un petit chien du nom de Pigger, il est petit et pas très bruillant, je ne pense pas créer de problème. De plus, il est très joueur et s'entendra sûrement à merveille avec les deux garçons d'en face. »

« Haaa, sacrées petites bêtes. Je n’ai pas le temps d’en avoir une et c'est sans doute un de mes plus grands regrets. Et vous, vous en avez, des regrets ? »

« Pardon ? Cela ne vous concerne en rien. Si j'avais su que vous me feriez un tel interrogatoire, je ne me serai même pas déplacée. Est-ce que nous pourrions revenir à l'histoire de la maison ? Je suis vraiment très pressée. »

« Oui je vois. Bon je pense qu’il est temps de revenir à nos moutons, cette maison. » lança Mme Tiggs pour clôturer cette conversation.

La visite se termina calmement, sans qu’elle se relance dans de grandes questions qui pourraient être gênantes. Son attention de posa exclusivement sur la belle demeure. En raccompagnant son (sa) client(e) à la porte, elle fut satisfaite de voir qu’il (elle) semblait intéressé par le quartier. Encore une fois, sa curiosité légendaire n’avait pas posé trop de soucis. Du moins c’est ce qu’elle croyait, ce que les apparences laissaient croire. Et puis, rien ne pouvait faire croire avec certitude à Madame Tiggs que ce(tte) dernier(e) avait été honnête avec elle…

Il faisait un grand soleil dehors. Une nouvelle journée commençait sur Lake Silver, une journée tout aussi ordinaire que toutes les précédentes, avec ses crimes et ses injustices, ses tragédies et ses cauchemars, ses tromperies et son ennui. Chacun se levait à son rythme, que ce soit d'un pas flemmard ou d'une mine réjouie, tous avait un but, tous même Colleen. Cela peut paraître idiot au possible, mais pour une fois, contrairement à son habitude, la jeune blondinette était heureuse de poser un pieds sur le sol et de franchir la porte de la cuisine à 7:00 du matin. La mine excitée, elle s'installa sur un des nombreux tabourets entourant la haute table trônant au centre de la cuisine, elle huma délicieusement l'odeur du pancake qui cuit dans la poêle et celle du jus d'orange pressé qui attendait patiemment dans un verre posé en face d'elle. Sa mère, qui écoutait la radio ne l'entendit pas entrer et sursauta en l'apercevant près d'elle, un énorme sourire aux lèvres, comme si c'était le plus beau jour de sa vie.

« Eh bien, ma chérie, tu as l'air de bien bonne humeur ce matin... Qu'est-ce qui se passe ?
- Oh ! Maman, t'exagères ! J'en ai parlé toute la soirée d'hier !
- Oui bien sûr, pardon ! Tu les passe dès la première heure ses examens ? S'étonna mme Miles.
- Non, mais vaut mieux que je sois prête en avance, comme ça ça fera meilleur effet ! S'égailla Colleen.
- Bon, eh bien, tiens voilà, un pancake pour mademoiselle. Il te faut des forces !
- Non ! Une pom-pom girl doit être super mince et légère pour pouvoir faire tous les gestes demandé !
- Jeune fille, tu ne sortiras pas d'ici avant d'avoir prit un petit déjeûner convenable. On ne fait aucun sport avec un estomac vide, alors tu avales tous ce que je te donne ou sinon crois-moi, tu n'iras pas à cette audition. Je me suis faite bien comprendre ? » Répliqua-t-elle d'un ton ferme.

Colleen trépigna pendant quelques minutes mais finit par engloutir tous ce que sa mère lui proposa. Ce fut une des plus belles années de sa vie : Elle fréquentait les filles les plus populaires du lycée grâce à son rang et se construit peu à peu une réputation qui ne s'effaça plus jusqu'à ce qu'elle quitte le lycée. Comme quoi, le simple fait de prouver ce que l'on vaut, peut changer à jamais notre vie...

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Notre jeune blondinette marchait tranquillement dans la rue, habillée d'une tunique bleu foncée, de collants noirs et bottes marrons, une veste noire en cuire sur le dos, les cheveux lâchés dans sont dos, une boisson de chez Starbucks Coffee à la main. Elle fouillait prestement son sac à la recherche de son portable, qui sonnait, mais lorsqu'elle le trouva enfin, la sonnerie arrêta de retentir et Colleen su qu'elle avait raté l'appel. Elle ravala un juron, cela faisait la deuxième fois qu'elle ratait cet appel et vu que le numéro était masqué, elle ne pouvait évidemment pas rappeler et fut vexer de ne pas connaître la mystérieuse identité de l'inconnu(e). Elle continua donc sa route et s'arrêta chez le traiteur chinois du coin pour acheter de quoi préparer le dîner familial du soir. Oui, parce qu'elle avait enfin réussit à convaincre ses frères et sa soeur de rester pour le dîner car elle avait une annonce à leur faire. Donc, pour leur faire plaisir elle gâcha son après-midi à parcourir la moitié de la ville pour leur acheter des spécialités chinoises, histoire de changer les vieilles habitudes un peu soulantes.
La journée avait été longue et assez éprouvante et la jeune femme prit un sacrée plaisir à s'affaler sur le sofa du salon, attraper la télécommande et se ramollir le cerveau qu'elle tentait tant bien que mal à conserver, devant une ou deux imbécilités cultes du moment. Soudain, on entendit un bruit sourd provenant de la cuisine, Colleen sauta sur ses pieds et se dirigea lentement vers la cuisine, un peu sur ses gardes. Ce qu'elle vit débarquer n'était pas un cambrioleur maladroit, ni un chien errant qui avait défoncer la porte de derrière, non, c'était simplement London, dans un sale état qui avait tenté une entrée discrète.

« London t'étais où ? Pourquoi t'es dans cet état ? L'interrogea-t-elle d'un air inquiet.
- Ca te dérange ?
- Oui, t'es mon frère, et jusqu'à preuve du contraire t'es à ma charge. T'étais passé où ?
- Chez des potes, je vois pas en quoi ça te concernes. Répliqua-t-il sèchement.
- On devait pas passer la soirée ensemble ?
- TU voulais que l'on passe la soirée ensemble, mais ça sert à quoi, j'ai rien à te dire.
- Moi j'ai des choses à te dire, ce serait bien qu'on parle !
- J'dois prendre une douche, ensuite je repars.
- Tu n'iras nul part ! Ce soir tu restes avec nous.
- Quoi ?! Mais attends je suis assez grand pour décider de ce que j'ai envie de faire, et des soirées stupides, ça m'intéresse pas.
- Tu seras assez grand lorsque t'auras compris que dans la vie, faut faire des sacrifices ! Putin London, va falloir que tu grandisses ! Apprends à rester poser !
- Me dis pas ce que j'ai à faire d'accord ? Tu me fais chier j'me barre !
Colleen aurait voulu le retenir, mais Craig débarqua et elle se tourna vers lui furaxe.
-Il se passe quoi là au juste ? Interrogea-til, perplexe.
- Rien... Faut mettre la table. »

«Et vous, derrière votre écran,
qu'avez-vous à nous avouer?»
CÉLÉBRITÉ: Sarah Michelle Gellar
PSEUDO & AGE: Loue & 16 ans
CODE RÈGLEMENT: Code accepté par ORELYEN
SUGGESTION:
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