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 Roxane S. ~ You may say, I'm a dreamer, but I'm not the only one...

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Roxane Stuartson

Roxane Stuartson


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MessageSujet: Roxane S. ~ You may say, I'm a dreamer, but I'm not the only one...   Roxane S. ~ You may say, I'm a dreamer, but I'm not the only one... Icon_minitimeSam 18 Oct - 23:33

    Madame Tiggs s’était levée tôt ce matin. Aujourd’hui elle devait faire visiter l’une des maisons d’Eagle Rock à un client. Comme toutes les autres, c’était une belle maison, lumineuse, avec un jardin et de nombreuses pièces. Pour s’assurer que tout soit en ordre, Mme Tiggs fit un petit tour dans chacune des chambres, dans le salon, la cuisine, la salle de bain ainsi que dans le reste de la demeure. Lorsqu’elle eut terminé, il était dix heures pétantes. Son client ne devrait donc pas tardé. Une grand sourire se dessina sur ses fines lèvres lorsqu’elle entendit la sonnette retentir. Elle alla donc ouvrir, pressée et enthousiaste.

« Bonjour Miss Stuartson, je suis heureuse de vous voir. » dit-elle en accompagnant son hôte dans la maison. Puis elle jeta un coup d’œil aux nombreux papiers qu’elle avait entre les mains.
« Donc si je résume bien, vous êtes né(e) le 12 Septembre 1978 ce qui vous fait 30 ans. »

    Comme à son habitude, Mme Tiggs commença la visite dans la joie et la bonne humeur. La jeune femme était réputée pour faire signer de nombreux contrats grâce à ses méthodes de travail, elle n’avait donc pas l’intention d’en changer. Après quelques commodités d’usage et la visite du rez-de-chaussée, l’agent immobilier ne put s’empêcher de poser quelques questions. Après tout quel mal y avait-il a ce qu’elle s’informe si cela pouvait aider à ce qu’elle comble plus facilement les désirs de ces clients. Elle resta cependant prudente afin de ne pas paraître trop indiscrète.

« Sans vouloir être indiscrète, qu’est ce qui vous a poussé à déménager ? » demanda-t-elle avec un fin sourire ?

Roxane ne pouvait pas tout bonnement lui balancer la vérité de but en blanc. 'Oh, rien, vous savez. Mon père est simplement sorti de prison et m'a rendu une petite visite de courtoisie. Après tout, il a juste tué ma mère sous mes yeux, c'est normal qu'il veuille me connaître et rattraper le temps perdu, n'est-ce pas ?'. Elle esquissa donc un sourire de Mona Lisa dont elle avait le secret, mystérieux et avenant à la fois, avant d'hausser les épaules avec une désinvolture feinte. « Oh, rien de spécial vous savez. Une grande ville n'est pas l'endroit rêvé où éduquer un enfant. Je veux le meilleur pour Noah. Une maison, une raie de jardin... n'est-ce pas le paradis ?»

« Hum, d’accord. Et, avez-vous déjà eu des problèmes de voisinage ? »

« Non, j'espère ne jamais en avoir. Je suis une femme assez discrète en règle générale. Je respecte la vie privée de mes voisins, et ils ne s'immiscent pas dans la mienne. Si il me manque un peu de farine, je préfère courir au supermarché le plus proche plutôt que de sonner chez un voisin. Question d'éducation. »

« Vous savez, Eagle Rock est un quartier chic et la vie n’y est pas donnée. Etes-vous sûr(e) de pouvoir joindre les deux bouts facilement ? »

« Bien évidemment, aucun souci de ce côté là. Je n'aimerais pas vous paraître arrogante mais je gagne plutôt ma vie. Je suis chirurgienne, responsable du service Neurologie depuis peu. »

« Étiez-vous au courant que deux femmes sont mortes il y a quelques temps ? Je ne devrai sans doute pas vous le dire d’ailleurs. Je suppose que c’est mauvais pour mes affaires. Mais c’est tout de même étrange, il paraît que la police est en plein brouillard ! »

« Pardon ?! Je... non. Non, je n'étais pas au courant. J'en suis désolée. »

« Enfin je peux vous rassurer, c’est un quartier sûr malgré tout. Êtes-vous du genre à poser 36 alarmes de sécurité par peur de vous faire cambrioler ? »

« Non, du moins pas 36. Mais une, oui. Vous comprenez, j'ai un petit garçon et je suis toujours inquiète lorsqu'il se fait garder par une autre personne que moi. Je me sens plus en sécurité avec une alarme. C'est pas que je manque de confiance en la personne chargé de s'occuper de Noah mais... je sais pas, ça me rassure néanmoins. »

« Je connais une femme dont la nièce à bien faillit mourir à cause d’un incendie. C’est plus fréquent qu'on ne le croit. J’espère que vous n’êtes pas tête en l’air. Les accidents arrivent si vite. »

« Je ne prends aucun risque. D'ailleurs j'ai un détecteur de fumée. Même si en réalité, la plupart du temps, mon allié en cuisine est le traiteur, ou le fast food *rires* »

« Méfiez-vous aussi si vous organisez des fêtes ou même de grandes réceptions. Non seulement les voisins se plaignent vite, mais en plus les choses se passent rarement comme on le souhaite… »

« Je n'organise pas vraiment de fêtes. Mon travail est très prenant, et le reste du temps, j'aime me retrouver seul avec mon fils, ou alors avec quelques amis. Rien de trop grandiloquent. Ou alors ça se fait à l'extérieur, pas chez moi. »


    Mme Tiggs n’écouta la réponse de son interlocuteur que d’une seule oreille. Elle avait porté son attention sur les marches que tous deux étaient entrain de monter. Elle devait bien avouer que sa curiosité venait de prendre le dessus et qu’elle n’était plus très professionnelles. Mais qu’importe cela faisait bientôt 10 ans qu’elle était ainsi. Elle entama la visite du premier étage en présentant les pièces une par une. Comme tout bon agent immobilier qui se respecte elle ne manqua de montrer la maison sous son meilleur angle, tout en restant honnête cependant. Entre deux pièces, Mme Tiggs ne put s’empêcher de continuer son interrogatoire.

« Et, vous avez l’intention d’emménager seul(e) à Eagle Rock pour commencer une nouvelle vie ou connaissez-vous du monde dans le coin ? »

« Je ne connais personne. Mais cela ne me fait pas peur, loin de là. Je suis plutôt indépendante, je l'ai toujours été. Je pense que c'est une force. »

« D’accord. Et des animaux de compagnie peut-être ? »

« Oui, un chien. Un petit cadeau à Noah. C'est sûrement la bestiole la plus affectueuse au monde. Un bon chien poilu comme je les adore. Mais ne vous en faites pas, il ne causera aucun problème, c'est un amour. »

« Haaa, sacrées petites bêtes. Je n’ai pas le temps d’en avoir une et c'est sans doute un de mes plus grands regrets. Et vous, vous en avez, des regrets ? »

« ... Ne trouvez-pas cette question légèrement mal venue ? »

« Oui je vois. Bon je pense qu’il est temps de revenir à nos moutons, cette maison. » lança Mme Tiggs pour clôturer cette conversation.


    La visite se termina calmement, sans qu’elle se relance dans de grandes questions qui pourraient être gênantes. Son attention de posa exclusivement sur la belle demeure. En raccompagnant son (sa) client(e) à la porte, elle fut satisfaite de voir qu’il (elle) semblait intéressé par le quartier. Encore une fois, sa curiosité légendaire n’avait pas posé trop de soucis. Du moins c’est ce qu’elle croyait, ce que les apparences laissaient croire. Et puis, rien ne pouvait faire croire avec certitude à Madame Tiggs que ce(tte) dernier(e) avait été honnête avec elle…


Dernière édition par Roxane Stuartson le Dim 19 Oct - 20:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Roxane S. ~ You may say, I'm a dreamer, but I'm not the only one...   Roxane S. ~ You may say, I'm a dreamer, but I'm not the only one... Icon_minitimeSam 18 Oct - 23:45

_________________________________

Pour cette deuxième et dernière partie, nous vous demandons de rédiger deux souvenirs, moments marquants ou anecdotes sous forme de RP. Le premier concernera l'enfance ou l'adolescence de votre personnage, la deuxième sa vie actuelle. Nous ne vous demandons pas de faire des romans, mais d'avoir le genre de détails qui aident à cerner un personnage (origine, famille, travail ...). Ici encore, aucun nombre de ligne n'est imposé mais nous nous réservons le droit de refuser une validation si nous jugeons que le contenu est trop maigre. Sachez aussi que ce sera une première impression sur votre niveau RP.



<< Paul, arrête, s'il te plaît... Tu me fais mal. PAUL ! >> Toujours la même rengaine. Toujours. Roxane n'avait que sept ans et pourtant, elle était déjà désenchantée : les hommes étaient des monstres. Aucun des méchants de contes de fée n'arrivait à la cheville de son propre père. Il était pourtant gentil, avec elle. Le matin, il mettait toujours un costume hors de prix. Il pestait de longues minutes contre sa cravate. Eleanore venait alors, un sourire amusé aux lèvres, et l'aidait. Il l'embrassait toujours sur le front ensuite. Roxane voyait tout et parlait peu. Elle était assise sagement à table, sa jupe plissée remontant sur ses jambes pâles. Elle prenait toujours son bol de céréales toute seule, jetant un coup d'oeil à la télé de la cuisine, branchée sur les informations. Elle regardait ses parents du coin de l'oeil, s'amusant de leur manège. Son papa l'aimait beaucoup. Tous les matins, avant de partir au travail, il la prenait sur ses genous et vérifiait ses cahiers. Toujours. Paul Stuartson faisait glisser ses doigts dans les boucles d'or de sa fille et lui disait combien il l'aimait. Ensuite, il avalait un café bien fort, embrassait tendrement sa femme et adressait un clien d'oeil délicieux à sa fille unique. A ce moment-là, Roxane l'aimait. Il rentrait très tard. Roxane savait qu'il était tard : elle avait eu le temps de prendre son goûter, de faire des dictées et autres calculs. Sa maman lui avait déjà fait prendre son bain, et elle avait mangé. Eleanore, elle, ne mangeait pas. Elle attendait son mari. C'était son devoir de femme au foyer. Roxane ne comprenait pas. Vraiment pas. Elle la regardait avec ses grands yeux clairs et s'inquiétait toujours pour elle. Avait-elle faim ? Soif ? Etait-elle triste ? Puis, on entendait le moteur d'une grosse voiture. Paul rentrait chez lui. Il était comme toujours, fatigué. Exaspéré d'une nouvelle journée au bureau, des responsabilités qui lui incombaient, des pressions. Rien n'arrivait à le calmer. A part l'alcool. Lorsqu'il passait la porte, rien ne l'intéressait. Il ne voyait pas sa fille, à peine sa femme. Roxane, elle, le regardait avec des yeux emplis d'espoir. Son papa la prenait toujours dans ses bras, le matin. Mais jamais le soir. Pourtant, elle aurait aimé qu'il lui conte des histoires, comme sa maman le faisait, pour l'aider à s'en endormir. A la place, elle serrait fort sa peluche contre son coeur, et s'endormait tout contre elle. Elle était trop jeune pour comprendre ce qu'il se passait autour d'elle. Trop innocente pour percevoir le corps de sa mère se raidir et frémir dès que son mari poussait la porte d'entrée. Paul, ensuite, s'affalait sur le canapé et demandait un 'scotch'. Marie le lui servait. Un seul, disait-il. Elle le regardait d'un air désapprobateur, mais s'éxécutait quand même. Toujours. Puis, Eleanore savait qu'il était temps de coucher Roxane. Pour la protéger. La fillette pressait la main de son père, tentant d'attirer son attention pour qu'il lui souhaite une bonne nuit. Il se contentait d'un vague regard vide et replongeait dans son verre. Eleanore restait longtemps dans la chambre de sa fille. Elle lui parlait beaucoup. Lui racontait des histoires où tout se finissait toujours bien. Mais le Prince Charmant n'y avait pas sa place. Les Princesses y étaient aventureuses et courageuses. Elles n'attendaient pas qu'on viennent les sauver, non. Elles retroussaient leurs manches et maniaient l'épée comme personne, vêtues de leur plus belle robe. Elles terrassaient sorcières et dragons, sans l'aide de quiconque. Roxane les admirait. Elle ne saisissait pourtant pas l'importance du message que sa mère lui faisait passer. Pendant ce temps, Paul buvait. Beaucoup. Trop. Il passait ses frustrations sur l'alcool et s'imagineait une réalité illusoire. Celle où il était le grand patron, où il se tapait sa secrétaire si jeune et si belle et où il tuait son supérieur. Lorsqu'il revenait à la réalité, il était amer. Et plein de rancoeur. Sa vie ne le satisfaisait pas depuis longtemps. Il n'était qu'un cadre moyen, alors qu'il avait travaillé dur. Sa femme était soumise alors qu'il aimait les filles fortes qui lui résistaient. Il se rendait compte qu'il avait tout gâché. Alors, il avait le besoin d'expulser tout son mal être. Paul attendait que sa femme sorte de la chambre de leur fille. Il la plaquait contre un mur et cherchait avidement ses lèvres. Son haleine était chargée. Eleanor détestait cet homme lorsqu'il était comme ça. Elle ne pouvait pourtant pas le quitter. Elle croyait sincèrement ne pas valoir mieux. Elle avait peur de ne pas pouvoir s'assumer toute seule avec un enfant. Elle était faible, n'avait aucune estime de sa personne et manquait cruellement de confiance en elle. C'était une personne admirable pourtant. Souvent, elle cédait à son mari, même si il la dégoûtait. Elle se contentait de penser à autre chose et d'oublier qu'il la forçait, ou qu'il était si brutal avec elle qu'il lui faisait mal. Dans ces moments-là, elle pensait à leurs premières années de mariage et fermait les yeux. Si fort. Comme si elle avait le pouvoir de revenir en arrière, à l'époque où leur mariage n'était pas un échec. Parfois, elle se sentait forte et résistait. Disait 'non'. Paul détestait ça. Elle n'était qu'une femme. Elle n'avait pas de personnalité propre et ne devait rien lui refuser. Il était son mari. Le sexe était un devoir conjugual. Elle était si bête. Dans ce cas là, le visage apeuré d'Eleanore lui donnait envie de vomir. Alors il levait la main sur elle. La frappait. Jusqu'à ce qu'elle lui cède. La voir pleurer l'excitait. Si elle restait prostrée dans sa bêtise, Paul frappait jusqu'à ce qu'elle s'affaisse. Qu'elle tombe sur le sol sans connaissance. Alors il la toisait. Et la méprisait d'autant plus. Rien à voir avec ces femmes hautaines en tailleur qu'il désirait tant. Ce soir là n'était pas différent des autres. Paul avait trop bu et molestait son épouse. Eleanore, pourtant, ne se laissa pas faire. Elle avait avalé beaucoup de pilules dans la journée. Contre le stress, la dépression, les douleurs musculaires. Elle était groggy et ne ressentait qu'à peine la douleur. Alors elle lui tint tête, un moment. Le ton monta rapidement et Roxane ne pouvait pas s'endormir. Elle enfouissait pourtant la tête sous son oreiller pour ne rien entendre. C'était si affreux. Elle n'avait que sept ans, comment pouvait-elle endurer ça ? Pourtant, la curiosité prit le pas sur sa peur. La petite fille ouvrit la porte de sa chambre et en sortit. Personne ne fit attention à elle. Du moins, pas au début. Quand son père fit s'écraser la tête de sa mère contre le mur du salon, elle ne put retenir un cri horrifié. Elle se jeta sur la figure paternelle et tenta de le tirer par le bas de sa veste pour le faire s'éloigner. Paul la poussa brutalement. << ROXANE ! FILE TE COUCHER. MAINTENANT. Ce sont des histoires de grandes personnes. >> Roxane était sur le sol, et tremblait de tous ses membres. Qui était-il ? Ce n'était pas son papa, du moins, elle ne le reconnaissait pas. Pas du tout. Elle avait si peur. Eleanore se releva péniblement et rampa jusqu'à la cuisine pendant que son mari réprimandait sa fille. Elle devait le faire. Elle devait trouver cette force. Il pouvait s'en prendre à la petite à tout instant. Elle ne se le pardonnerait jamais. Eleanore ouvrit doucement le tiroir de la cuisine, sans un bruit. Paul n'avait pas encore remarqué son absence. Il ne faisait jamais attention à la loque qui lui servait d'épouse. Il vit cependant le couteau de cuisine arriver droit sur lui. L'évita d'un pas mal assuré. Sentit ses veines palpiter dans son cou. Cette pute devait payer. De quel droit osait-elle ? Il n'était que rage et fureur. Roxane était recroquevillée dans un coin, pleurant à chaudes larmes. Elle ne savait pas quoi faire. Sa maman lui intimait de partir d'un signe de tête, mais elle ne pouvait pas s'y resigner. Elle vit le coup partir au ralenti. Paul attrapa le bras menu de sa femme et le lui tordit derrière le dos. Elle lâcha le couteau, qui tomba dans un bruit mat sur le sol. Roxane aurait voulu se précipiter pour le ramasser. Mais pour en faire quoi ? Elle n'avait que sept ans. Paul fut plus rapide. Eleanore sut qu'elle était condamnée dès l'instant où il posa ses yeux sur elle. Il avait un regard froid, pernicieux. Malgré tout l'alcool qu'il avait ingéré, Eleanore ne put s'empêcher de penser qu'elle ne l'avait jamais vu aussi lucide que ce soir là. Aussi déterminé. Le coup partit. Paul fut étonné de se rendre compte que le couteau rentrait aisément dans la chair. C'était déroutant. Et presque appréciable. Mu par une rage folle il recommença. Une fois, puis une autre. Au total, c'est 34 coups de couteau que reçut le corps mutilé d'Eleanore. Paul ne se souciait plus de sa fille. Il l'avait oublié. Ce ne fut que lorsque l'adrénaline fut redescendue qu'il se rappela de sa présence gênante. C'étai un témoin. Il devait l'éliminer. Le regard de son père sur elle lui glaça le sang. Roxane, en pyjama et pieds nus savait ce qu'elle devait faire. Malgré le corps sanguinolent de sa mère, le choc qui en découlait. Elle se leva brusquement et se mit à courir comme si sa vie en dépendait. Son père la suivit. Il chancelait à cause de l'alcool ce qui lui laissait une bonne longueur d'avance. Roxane franchit la porte d'entrée et se précipita sur la route. Elle ne vit pas la voiture arriver en face, qui pila de justesse pour l'éviter. Le conducteur fut surpris par cette enfant en pyjama, les joues rosies par l'effort, le visage inondé de larmes et l'ar hagard. Il ouvrit sa fenêtre, lui demanda si ça allait. Roxane le pria d'ouvrir la porte. Elle sauta dans la voiture côté passager et entraperçut son père, le costume froissé, l'air dément. Il levait le poing en l'air dans sa direction et courait derrière la voiture. Elle ferma les yeux pour ne plus le voir. Elle resta longtemps les yeux fermés, le visage collé contre la vitre. L'homme ne posa pas de questions. Il lui offrit un chocolat chaud qu'elle accepta. D'un coup, elle déballa tout. Toute l'histoire. D'un ton détaché, comme si la petite fille avait vu trop d'horreurs pour y croire. La police fut prévenue, Paul Stuartson arrêté et mis en prison. L'homme souhaitait avoir la garde de Roxane. Un pédopsychiatre s'y opposa, jugeant qu'il serait préférable pour l'état mental de la fillette de couper tout lien avec ce terrible drame. Roxane fut donc placée à l'orphelinat de Chicago, où elle séjourna jusqu'à ses quinze ans.

______________________________________________________________


«Et vous, derrière votre écran,
qu'avez-vous à nous avouer?»

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Roxane Stuartson

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MessageSujet: Re: Roxane S. ~ You may say, I'm a dreamer, but I'm not the only one...   Roxane S. ~ You may say, I'm a dreamer, but I'm not the only one... Icon_minitimeMer 22 Oct - 18:26

Roxane se sentait désespéremment seule. Viscéralement. Elle avait vingt cinq ans et l'impression de n'être que spectatrice d'une vie qui n'était pas la sienne, ou qui ne lui convenait pas. Elle n'avait que de très vagues souvenirs de son enfance, le contre-coup du choc émotionnel les ayant fait disparaître. Une technique d'auto défense, comme le lui avait expliqué un thérapeute. Roxane avait manqué d'affection. Son orphelinat n'était pas plus terrible qu'un autre, mais pas mieux non plus. Elle s'était souvent sentie bridée et surtout, pas vraiment à sa place. Elle était trop douce, trop calme, trop observatrice pour les familles adoptives. Si ils étaient rapidement séduits par sa bouille d'ange et ses boucles blondes, le mutisme de l'enfant les effrayait. Elle n'arrivait pas à leur parler. Roxane, en réalité, ne souhaitait pas être adoptée. Elle n'arrivait pas à faire confiance à des 'parents'. Les siens avaient tout raté. Comment des gens qui ne la connaissaient même pas pourraient la rendre heureuse ? Oui, malgré son âge, elle avait toujours été très lucide. Alors, elle était restée à l'orphelinat, jusqu'à ses 15 ans. Elle avait demandé une émancipation et avait commencé à vivre, à poursuivre des études dns un cursus normal. Roxane était une adolescente brillante et vive d'esprit. Sensible et gentille. Généreuse et altruiste. Sa voix état une douce mélopée à laquelle il était difficile de résister, ou de s'opposer. Roxane fut dès lors toujours très entourée... mais néamoins affreusement seule. Elle refusait de s'attacher à quiconque. Nul garçon n'obtenait ses faveurs plus de quelques nuits, nulle amie ne pouvait se vanter de la connaître réellement. C'était sa façon à elle de se protéger de nouveaux drames. Donner sa confiance, c'était prendre le risque d'être trahie, déçue. Roxane avait tellement peur de l'abandon, elle qui l'avait tant subi, qu'elle ne le pouvait pas. A 25 ans, elle était à l'aube d'embraser une brillante carrière dans le domaine médical et disposait d'un nombre de conquêtes à faire rougir les plus farouches. Entre ses copains de lycée, et les connaissances de facs, Roxane était toujours de sortie. On aimait sa façon d'être, son pragmatisme, sa spontanéité, sa franchise. Les garçons tombaient facilement sous le charme de cette beauté a l'air à la fois fragile et torride. Un savant mélange. Roxane n'avait pas besoin de draguer, ou d'être vulgaire. Elle charmait naturellement. Pourtant, tout ça, ça ne lui suffisait pas. Certes, il y avait bien son meilleur ami, un garçon de l'orphelinat, un peu plus âgé qu'elle, sur qui elle pourrait toujours compter. Mais là n'était pas la question. Roxane se sentait juste très seule, vide de but. Certes, sauver des vies était un but noble, mais ce n'était pas un but personnel... Elle avait besoin de quelqu'un. De protéger quelqu'un. De prendre soin d'une personne comme jamais on avait pu le faire avec elle. De se prévaloir de la solitude de ses vieux jours avec un être qui lui, ne l'abandonnerait jamais. Elle avait besoin... de devenir mère. Nathanaël, s'était moqué. << Achète-toi un chien, c'est plus rentable >>, avait-il lancé. Roxane lui avait lancé des éclairs. Elle voulait un enfant. Plus que tout au monde. Elle s'était donc renseignée, et cela avait été plus facile que ce qu'elle s'était imaginé. Deux mois plus tard, elle découvrait quatre bébés, nés sous X dans la semaine. Ces quatre enfants n'attendaient qu'elle. Ils voulaient tous une famille. Comme à elle des années auparavant, ils avaient été lâchement abandonné. Roxane sentait son coeur se serrer : elle allait laisser trois orphelins. Pourtant, son choix fut fait dès l'instant où il entra dans cette salle : ce petit être à peine âgé de quelques jours avaient l'air de l'attendre. Ses yeux clairs n'avaient pas quitté Roxane des yeux depuis qu'elle était entrée et Roxane le sentait. Il était son enfant. Noah, il s'appelait Noah. Roxane ne chercha pas à connaître les parents biologiques de l'enfant, ou les raisons ignobles qui auraient pu les pousser à abandonner un être aussi désarmé et adorable que ce petit ange. Lorsqu'elle le prit dans ses bras, elle ressentit une telle plénitude qu'il était impossible pour elle de la décrire. Elle était Maman. Sa vie avait enfin un sens, depuis qu'elle avait un être à protéger, duquel elle prendrait soin pour le restant de ses jours. Aussi bougon qu'il puisse être, Nathanaël s'attacha lui aussi à ce petit bout, et Roxane le nomma parrain. Avoir un simulacre de figure paternelle serait important, non ?



Je pense avoir terminé :]
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Grace Monroe
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MessageSujet: Re: Roxane S. ~ You may say, I'm a dreamer, but I'm not the only one...   Roxane S. ~ You may say, I'm a dreamer, but I'm not the only one... Icon_minitimeMer 22 Oct - 18:56

    Très belle fiche I love you

    Bienvenue parmi nous.
    N'oublies pas d'envoyer les secrets au Facteur si ce n'est déjà fais.
    Ainsi que la gestion.

    Je te réserve donc Scarlett (:


VALIDEE
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Roxane Stuartson

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MessageSujet: Re: Roxane S. ~ You may say, I'm a dreamer, but I'm not the only one...   Roxane S. ~ You may say, I'm a dreamer, but I'm not the only one... Icon_minitimeMer 22 Oct - 19:09

Merci sourire (même si j'avoue avoir un peu bâclé la dernière partie pour pouvoir poster plus vite ^^)
Je vais envoyer un MP au facteur de ce pas :]
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Matthew Fuller

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MessageSujet: Re: Roxane S. ~ You may say, I'm a dreamer, but I'm not the only one...   Roxane S. ~ You may say, I'm a dreamer, but I'm not the only one... Icon_minitimeJeu 23 Oct - 0:24

Hum j'adore ta fiche! I love you
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MessageSujet: Re: Roxane S. ~ You may say, I'm a dreamer, but I'm not the only one...   Roxane S. ~ You may say, I'm a dreamer, but I'm not the only one... Icon_minitimeDim 26 Oct - 16:50

Bienvenue parmi nous ♥
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MessageSujet: Re: Roxane S. ~ You may say, I'm a dreamer, but I'm not the only one...   Roxane S. ~ You may say, I'm a dreamer, but I'm not the only one... Icon_minitime

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