Sarah S.Withmore [UC]

« Bonjour Mlle S.Withmore, je suis heureuse de vous voir. » dit-elle en accompagnant son hôte dans la maison. Puis elle jeta un coup d’œil aux nombreux papiers qu’elle avait entre les mains.
« Donc si je résume bien, vous êtes né(e) le 12 Aout 1986 ce qui vous fait 22 ans. »

« Sans vouloir être indiscrète, qu’est ce qui vous a poussé à déménager ? » demanda-t-elle avec un fin sourire ?

Beaucoup de raison m'ont poussé à déménager, le premier ai que j'ai 22 ans et je veux devenir indépendante, j'ai besoin de gérer ma vie comme je l’entends et de ne plus avoir à demander la permission pour rentrer tard un soir ou même ne pas rentrer du tout. Je me sentais suffisamment adulte pour partir mener ma propre barque et puis même si j'étudie toujours les beaux-arts, j'ai réussit à avoir un peu d'argent en vendant mes tableaux à une galerie du centre ville. La seconde raison qui m'a pousser à partir, c'est l'ambiance au sein de ma famille, nous devions être parfais, ne rien laisser paraitre et ne pas échouer, en gros mes parents ne voulais que des enfants parfaits et il semblait que Caden et moi ayons échoué là où Keith mon second frère ai parfaitement réussit. La troisième raison se prénomme Duncan Mc Kellen, notre voisin, ces parents sont moins riche que les miens et surtout ce dernier n'est pas le gendre idéal mais cela c'est une autre histoire.

« Hum, d’accord. Et, avez-vous déjà eu des problèmes de voisinage ? »

Des problèmes oui et non, tout dépend du point de vue ou l'on se place, je connais Duncan depuis toujours mais pendant de très longues années mes parents m'ont interdit ainsi qu'à mes frères de le côtoyer, pourquoi ? Tous simplement, à cause de sa réputation de délinquant. Pendant 20 ans j'ai respecté leur volonté mais voila, deux ans plus tôt par un hasard étrange nous nous sommes retrouver coincé tout les deux dans une salle de classe de la faculté où il étudie l'histoire de l'art. C'est après cela que tout nous avons noués une relation ambigüe entre amitié et amour. nous sommes resté sage pendant deux ans, sachant très bien qu'une relation entre nous deux étaient impossible à cause de nos parents, mais voila il y à 3 mois nous avons craqué et fait l'amour pour la première fois, risquant ainsi bien plus que nous ne le pensions.

« Vous savez, Eagle Rock est un quartier chic et la vie n’y est pas donnée. Etes-vous sûr(e) de pouvoir joindre les deux bouts facilement ? »

Bien que je sois partis de la maison, mes parents ne voudraient pas risqué que leur seule fille finisse sous les ponts ainsi tout les mois il me donne une certaine somme qui pourrait sembler vraiment très rondelette. Vous allez surement trouvez cela bizarre, mais je tente d'y toucher le moins possible, en effet je ne veux plus dépendre d'eux et donc ne pas toucher cet argent est le début. Pour vivre je vend des tableaux que je peins, j'ai un petit contrat avec une galerie d'art du centre ville qui lui permet de payer son loyer et de manger.

« Étiez-vous au courant que deux femmes sont mortes il y a quelques temps ? Je ne devrai sans doute pas vous le dire d’ailleurs. Je suppose que c’est mauvais pour mes affaires. Mais c’est tout de même étrange, il paraît que la police est en plein brouillard ! »

Je ne pense pas que dans le coin quelqu'un ignore l'affaire, tout le monde en parle bien plus qu'il ne semble vouloir l'admettre. En ce qui me concerne, je les avais souvent vu dans leur jardin, j'ai peut être même échangé quelques mots avec chacune d'elle, j'avais des relations de voisinage toute simple et puis la différence d'âge était là, elles auraient put être ma mère alors forcément, je n'ai jamais cherché à nouer plus de lien que cela. Maintenant dire que leur mort ne m'atteint pas se serait faux, j'ai toujours été de nature sensible, et l'idée qu'elles aient put avoir des problèmes et intenter à leur vie me rend malade car personne ici n'a rien vu mais se qui me donne le plus de frisson et l'idée à laquelle je ne veux pas penser serait qu'on les ai assassiné, car cela voudrait dire, que nous avons un assassin ici et cela me met vraiment très très mal à l'aise.

« Enfin je peux vous rassurer, c’est un quartier sûr malgré tout. Êtes-vous du genre à poser 36 alarmes de sécurité par peur de vous faire cambrioler ? »

C'est peut être une erreur mais je n'ai pas facilement peur des gens, j'ai tendance à toujours voir leur bon côté et à ignorer se qui pourrait être dangereux. Mis à part ça, j'ai la phobie de l'eau, cela découle de la manière dont les parents m'ont "apprit" à nager, je peux prendre une douche, un bain à la rigueur mais il est hors de question que cela aille plus loin. J'ai aussi très peur que mes deux petits secret s'ébruitent sans quoi je risquerait alors très gros.

« Je connais une femme dont la nièce à bien faillit mourir à cause d’un incendie. C’est plus fréquent qu'on ne le croit. J’espère que vous n’êtes pas tête en l’air. Les accidents arrivent si vite. »

J'ai la tête sur les épaules, je n'ai jamais eut trop le choix, depuis toute petite, j'ai toujours du tout mesurer, ma manière de parler, ma manière de bouger, tout était passé à la loupe, je devais être impeccable et cela à fait que j'ai tendance à tout analyser avant d'agir, enfin presque toujours, j'ai des faiblesses comme tout le monde et parfois ça dérape. Mais dans l'ensemble je n'ai jamais eu de soucis de se côté là.

« Méfiez-vous aussi si vous organisez des fêtes ou même de grandes réceptions. Non seulement les voisins se plaignent vite, mais en plus les choses se passent rarement comme on le souhaite… »

J'ai beaucoup d'amis, ou devrais-je dire de connaissance car contrairement à mon frère je n'ai pas de soucis pour me lier aux autres, j'arrive à diriger une discussion sans aucun soucis et je ne me sent pas mal à l'aise quand je suis en société mais de la à organisé de grande fête ou des réceptions, non je déteste ça même, j'aime avoir ma tranquillité, être au calme pour réfléchir.

« Et, vous avez l’intention d’emménager seul(e) à Eagle Rock pour commencer une nouvelle vie ou connaissez-vous du monde dans le coin ? »

J'ai quitté le domicile de mes parents depuis quelques temps maintenant 3 mois pour être précise, j'ai mis longtemps à me décider à les quitter, je ne voulais pas laisser Caden, le seul membre de ma famille qui me donnait l'impression d'une unité livré aux autres membres de ma famille. Mais finalement, avec le temps, je me suis rendu compte qu'il fallait que je parte, que j’étouffais dans cet univers, je ne pouvais jamais être réellement moi. Je ne supportais plus cette vie froide et sans amour que nous offrait à mes frères et moi nos parents. Ainsi j'ai décidé que prendre un petit appartement, bien sur se n'est pas le luxe dans lequel j'ai grandit mais cela me convient parfaitement, je peux enfin m'épanouir. Bien sur je ne me suis pas trop éloigner d'eux, je n'arrivait pas à mettre trop de distance entre nous, pas pour mes parents mais juste pour Caden, j'avais toujours autant besoin de lui, de sa présence et aussi bizarre que cela puisse paraitre, près de lui je me sens plus sa petite sœur, plutôt que sa grande sœur.

« D’accord. Et des animaux de compagnie peut-être ? »

J'adore les animaux, si je m'écoutais, j’aurais une véritable ménagerie, cela vient peut être du faite que adolescente mes parents ont toujours refusé que le moindre animal ne franchisse la porte de leur maison. C'est pour cela qu'aujourd'hui j'ai 3 chats qui vivent avec moi. Mais chacun à une particularité bien précise, en effet je les ai adoptés alors qu'ils venaient tous de se faire fauché par une voiture. Très mal au point, ils ont faillit y passer et en garde aujourd'hui encore des séquelles. Il y à Tino, un gros matou roux, un male dominant, qui adore venir dormir près de moi la nuit, je pense qu'il à été maltraité dans son autre vie et lui à perdu un œil dans son accident. Mali est la petite femelle, elle est toute jeune et doit avoir moins d'un an, elle est d'un noir profond et la plus sauvage de tous, elle saute partout malgré sa patte arrière en moins et mon petit dernier, Néron, un chat aussi blanc que Mali est noire, il est le plus craintif de tous et se cache quand un inconnu pénètre chez moi, il à perdu une oreille après s'être fait renversé.

« Haaa, sacrées petites bêtes. Je n’ai pas le temps d’en avoir une et c'est sans doute un de mes plus grands regrets. Et vous, vous en avez, des regrets ? »

J'ai pas mal de regret mais comme tout le monde je pense, je regrette de ne plus être aussi proche de Caden qu'avant en effet, nous étions tout le temps l'un avec l'autre, nous confiant tout ou presque et nous retrouvant en dehors de la maison pour pouvoir parler en toute franchise sans avoir peur d'être entendu. Mais depuis quelques temps maintenant, nous nous perdons de vue, nous ne nous voyons plus aussi souvent et je le déplore. Je regrette aussi de ne pas avoir eu une famille plus unie, moins porter sur les apparences que sur l'affection des uns envers les autres.

« Oui je vois. Bon je pense qu’il est temps de revenir à nos moutons, cette maison. » lança Mme Tiggs pour clôturer cette conversation.

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Pour cette deuxième et dernière partie, nous vous demandons de rédiger deux souvenirs, moments marquants ou anecdotes sous forme de RP. Le premier concernera l'enfance ou l'adolescence de votre personnage, la deuxième sa vie actuelle. Nous ne vous demandons pas de faire des romans, mais d'avoir le genre de détails qui aident à cerner un personnage (origine, famille, travail ...). Ici encore, aucun nombre de ligne n'est imposé mais nous nous réservons le droit de refuser une validation si nous jugeons que le contenu est trop maigre. Sachez aussi que ce sera une première impression sur votre niveau RP.

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«Et vous, derrière votre écran,
qu'avez-vous à nous avouer?»
CÉLÉBRITÉ : Hillary Duff
PSEUDO & AGE: Bzzzz/23 ans
CODE RÈGLEMENT:shut up !
SUGGESTION://

Mercredi 5 Septembre 1991.

Sarah était assise à l'arrière de la voiture familiale, elle avait eut 5 ans environ 1 mois plus tôt et elle était rentrée à l'école primaire cette année. A l'avant du véhicule se tenait ces parents, silencieux, froid et sans une parole ni pour leur trois enfants qui se tenait à l'arrière ni pour l'autre. Son père les conduisaient sur une petite route de campagne, et la petite fille sentait la peur monter en elle, bien sur déjà à cette époque elle n'aurait jamais eu l'idée de les avouer, ces parents les avaient déjà bien conditionné à refoulé la moindre chose qui pourrait les montrer imparfait ou faible. Elle se mordillait la lèvre doucement.

Le silence qui régnait dans la voiture était habituelle pour cette famille et en faite encore pour le moment Sarah pensait que toutes les familles de la terre ressemblait à la sienne, mais la petite fille sentit son stresse monter d'un cran quand la voiture déboucha suite à un virage juste devant un lac, un grand lac où en se jour de beau temps la foule s'était réunis pour se baigner et profiter des derniers rayons de soleil de l'année. Mais Sarah savait que si toute la petite famille était réunis dans ce lieu se n'était pas pour aller s'amuser dans l'eau, faire du pédalo ou manger des glaces, non si sa mère avait décidé de faire le déplacement, s'était pour réparer un affront que leur avait Sarah.

En effet le premier jour de la rentrée, toute la classe de Sarah se rendit à la piscine, là sa maitresse voulait évaluer qui dans ces élèves savaient nager ou non. Et la seule chose qu'il fallut retenir se fut les mots sur son cahier de liaison, NE SAIT PAS NAGER. Ces parents trouvèrent cela inadmissible, en effet, leur fille se devait de savoir nagé, même si elle n'avait que 5 ans et c'est ainsi que la petite famille, se rendit au dit lac.

Son père gara la voiture un peu à l'écart et ils se rendirent comme dans une procession funèbre au bord de l'eau, la petite fille, dut alors se mettre en maillot de bain et sa mère lui ordonna d'aller dans l'eau et de nager, que personne ne viendrait l'aider et qu'elle devrait y aller seule. Bien qu'apeurer, Sarah n'envisagea pas de désobéir et elle rentra dans l'eau tournant le dos à ces frères et à ces parents, au début elle ne fit que marcher, tant qu'elle avait pied elle refusa de tenter de nager, de plus elle sentait les yeux inquisiteur de sa mère contre son dos, elle avait tellement peur de la décevoir.

Pourtant, elle dut se lancer, si elle voulait pouvoir respirer, elle se lança alors sans vraiment y croire et pourtant pendant quelques secondes, elle réussit elle avança de quelques mètres avant de paniquer en voyant des gens foncer droit sur elle. Elle coula droit dans le fond, incapable de nager, incapable de remonter et surtout incapable de respirer. Ce jour là, bien que haute comme trois pommes, elle se vit mourir, elle sentit la vie lui quitter.

C'est alors qu'abandonnant une partie perdu d'avance, elle sentit des bras la saisir sous les aisselles et la tirer vers la surface, elle prit une grande inspiration, crachant l'eau qu'elle avait commencé à avaler, son père était venue la chercher, il l'avait sauvé. C'est du moins se qu'elle pensait pendant que quelqu'un la ramenait rapidement vers la rive. Mais elle déchanta très vite voyant, qu'en faite il s'agissait d'un parfait inconnu, son père était resté immobile, tel une statue à la regarder mourir. Ces parents remercièrent le nageur qui l'avait sauvé et ils repartirent comme ils étaient venus dans le silence amer de la défaite. Sarah sentait bien que sa mère lui en voulait mais au fond, elle s'en fichait, premier acte de rébellion contre ces parents, elle décida que jamais elle n'apprendrait à nager, et que jamais elle ne retournerait là ou elle risquait sa vie.

Cet épisode, de son enfance la marqua grandement puisqu'aujourd'hui encore elle est incapable de se baigner dans plus de 20 cm d'eau, et elle n'a jamais remis les pieds dans ce fameux lac ou elle à faillit mourir à l'âge de 5 ans.

» Sweety Sarah *